Pourquoi il faut tenir compte des Core Web Vitals Accessibilité, bonnes pratiques et SEO

Les Core Web Vitals sont essentiels car ils évaluent la performance, l’accessibilité, les bonnes pratiques et le SEO d’un site web, influençant directement son référencement naturel.

Optimiser ces aspects améliore non seulement l’expérience utilisateur, mais aussi la visibilité sur les moteurs de recherche. Négliger ces critères peut entraîner une baisse de trafic et de positionnement dans les résultats de recherche

Pourquoi il faut tenir compte des Core Web Vitals Accessibilité, bonnes pratiques et SEO

  • Les Core Web Vitals mesurent la performance, l’accessibilité, les bonnes pratiques et le SEO d’un site web, impactant directement le référencement naturel.
  • Optimiser les performances inclut la qualité de l’hébergement, la compression des images, et la minification des fichiers CSS et JS.
  • L’accessibilité implique l’utilisation d’ARIA, un contraste adéquat des couleurs et des balises HTML adaptées pour les utilisateurs handicapés.
  • Les bonnes pratiques selon Google incluent l’utilisation du HTTPS, des polices lisibles, l’absence de cookies tiers, et la déclaration correcte du charset.

Pourquoi est-il crucial de considérer les Core Web Vitals?

La plupart du temps, les Core Web Vitals de Google sont présentés d’une manière erronée qui en fait un simple synonyme de “vitesse de chargement de la page”.

Or, les Core Web Vitals mesurent également trois autres groupes de critères ou paramètres :

  • l’accessibilité
  • les “bonnes pratiques” (de sécurité)
  • le “SEO” (selon Google)

Autant dire que ces facteurs jouent un rôle non négligeable en référencement naturel, il n’est pas permis d’en douter puisque c’est Google qui le dit, en commentaire des critères SEO sur sa page d’analyse Pagespeed :

Core Web Vitals Accessibilité
Core Web Vitals Accessibilité

Ces vérifications garantissent que votre page suit les conseils de base concernant le référencement naturel. De nombreux facteurs supplémentaires ne sont pas évalués par Lighthouse ici, mais peuvent affecter votre classement dans les résultats de recherche, y compris vos performances concernant les Core Web Vitals.

De plus, les documents de la Google Leak de mai 2024 mentionnent un certain nombre de fois l’acronyme CWV dans des noms d’attributs de modules, preuve que Google utilise vraiment ces métriques dans ses algorithmes. (Plus d’info à ce propos sur le site https://boutique-wp.fr/)

Analysons donc ensemble ces critères et voyons comment les optimiser.

Les critères Performances

Comme ces paramètres ont déjà été largement commentés, je me contenterai de quelques remarques.

D’abord, il est certes démontré que la vitesse de chargement impacte le référencement, surtout sur mobile. Tout simplement parce que les usagers sur mobile n’ont pas envie d’attendre 10 secondes qu’une page se charge. Un site lent aura donc moins de trafic et son lectorat cliquera moins pour en lire d’autres pages, que sur un site rapide.

Ensuite, il faut connaître les principaux ressorts de l’optimisation des performances, à quoi on peut appliquer une forme de loi de Pareto : 20% des optimisations de performances causeront 80% des gains de vitesse, on peut donc se concentrer sur elles et laisser tomber le reste si on a des moyens ou un niveau de compétences limités qui rendraient trop coûteuse et chronophage une démarche d’optimisation exhaustive.

Il y a 3 optimisations principales :

  • d’abord, la qualité de l’hébergement : un hébergement mutualisé ne peut pas égaler la vitesse de réponse d’un serveur dédié, plus cher à la location ; selon vos objectifs, mettez-y le prix : si votre site a un fort enjeu commercial, alors privilégiez un hébergement dédié, au final vous gagnerez en trafic donc en conversions le peu que vous perdez en investissement
  • ensuite, les images : on peut souvent diminuer de 90% la taille d’une image avec de simples outils gratuits comme tinyjpg. Sur WordPress, on peut utiliser des plugins de compression automatique des images, comme Shortpixel ou Optimus. On peut aussi configurer un plugin de cache pour servir des images converties en .WEBP.
  • enfin, les fichiers : il faut dans la mesure du possible minifier et concaténer les fichiers css et js ; sauf quand ces opérations aboutissent à casser des fonctionnalités sur le site…

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Les critères Accessibilité

L’accessibilité désigne l’adaptation d’un site web à divers types de personnes ayant un handicap, notamment sensoriel. Aveugles et déficients visuels, sourds et malentendants, ont des besoins et aussi des outils de navigation spécifiques, avec lesquels votre site doit être compatible, sous peine de perdre ce public.

Un élément clé de l’accessibilité dans les Core Web Vitals est le concept d’ARIA, Accessible Rich Internet Applications, une spécification du W3C qui définit des règles pour augmenter l’information sémantique implicite des éléments d’une page web, dans le but de permettre aux lecteurs d’écran utilisés par les personnes malvoyantes de connaître la nature et la fonction de chaque balise HTML.

Il faut également veiller à nommer avec un nom accessible les éléments ARIA de type meter, progressbar, tooltip, treeitem, etc, ainsi que les boutons, les frames, et autres.

De plus, les couleurs des textes et des arrière-plan doivent présenter un contraste supérieur à 60%. Ce qui signifie que si on ramène toutes les couleurs à des niveaux de gris répartis en 10 groupes du blanc au noir, chaque duo de couleur fond / forme doit compter un écart d’au moins 6.

Les critères Bonnes pratiques

Au rang des bonnes pratiques selon Google, on trouve notamment :

  • tout le trafic doit être en https – évitez donc le http et le contenu mixte (quand certaines ressources sont chargées en http)
  • la police de texte doit faire plus de 12 pixels sur plus de 60 % du texte de la page
  • ne pas utiliser de cookies tiers (interdits par plusieurs règlementations)
  • ne pas exiger la géolocalisation de l’internaute
  • fournir des images responsive
  • déclarer le charset (encodage des caractères) soit avec une balise <meta> du code HTML, soit dans l’en-tête de réponse HTTP Content-Type
  • pas d’erreur dans la console : attention donc aux images manquantes et autres fichiers qui causent des erreurs 404 ou des 403, et aux erreurs de javascript à cause d’une librairie défaillante ou d’une mise à jour incompatible

Les critères SEO

Ces critères ne relèvent pas vraiment du SEO au sens classique, mais plutôt des besoins de Google en termes de bonne indexation des pages web.

La page doit renvoyer un code 200 OK.

Son code HTML doit comporter les éléments suivants :

  • hreflang (pour informer sur la langue principale du document),
  • rel=canonical (pour dire quelle url fait référence)
  • meta description (pour résumer la page, et ce résumé s’affiche dans les résultats de Google)
  • et title (pour indiquer le titre du document, notamment aux lecteurs d’écrans)

La présence d’un fichier robots.txt n’est pas obligatoire, mais si un tel fichier existe il doit être valide, sous peine de causer des problèmes d’indexation.

Quelles conséquences si les Core Web Vitals ne sont pas respectées ?

Même si des prédictions exactes sont impossibles à faire, compte tenu du secret industriel qui protège les algorithmes de Google, on peut quand même établir certaines certitudes à propos des Core Web Vitals.

Les paramètres de performances – LCP, INP, CLS, FCP, FID, TTFB – ont un impact sur le trafic, notamment via le nombre d’impressions des pages dans la SERP de Google : meilleures sont les notes, plus le site fait d’impressions donc de clics en version mobile.

Pour les 3 autres groupes de critères, on peut d’abord raisonner avec le simple bon sens : si Google a construit un outil qui détecte l’état de ces dizaines de paramètres, et qu’en plus il les rend publics, alors que cette démarche appliquée à des milliards de pages web a un coût économique, alors il est évident qu’il s’en sert pour les classements.

Concernant les critères d’accessibilité, on pourrait se dire qu’ils ne concernent que les personnes handicapées, tout particulièrement les malvoyants et déficients visuels. Déjà, ce public n’est pas si minoritaire : rien qu’en France, 49% des individus souffrent de myopie, 44% de presbytie, 30% d’astigmatisme, 17% d’hypermétropie et 8% de cataracte ; plus la population est âgée et plus les troubles visuels sont fréquents. Il faut donc s’enlever de l’idée que l’accessibilité, c’est pour les aveugles : en réalité il s’agit d’un enjeu fort répandu.

Les bonnes pratiques et les critères dits SEO, expriment quand à eux la qualité technique du site, sa capacité à être indexé et compris par Google de manière claire : la qualité du code invisible sur la page entre donc en ligne de compte.

Bref, une conclusion s’impose : il faut que chaque webmaster veille à obtenir une note la plus proche possible de 100 / 100 à tous les critères des Core Web Vitals, et pas uniquement aux critères de performance.

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