Le sport est un enjeu de santé publique, et aujourd’hui les Français font trop peu de sport. C’est ce qui a poussé le gouvernement à agir avec deux initiatives majeures !
D’abord, le ministère de l’éducation a mis en place 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école, et cela en plus du sport. P
uis, le ministère de la santé a rappelé aux médecins qu’ils devaient prescrire du sport à certaines personnes, un guide a même été créé pour faciliter ces prescriptions.
Le gouvernement espère engendrer une diminution des problèmes de santé en mettant en place divers éléments favorisant le sport.
Pourquoi ces initiatives ont-elles été décidées ?
Sommaire
Nous savons que l’exercice est bon pour la santé et qu’une vie sédentaire est un véritable fléau : rester assis sur une chaise plus de huit heures par jour n’est absolument pas bon pour la santé. Les êtres humains sont naturellement des créatures éveillées et en mouvement. C’est pourquoi l’activité physique est de la plus haute importance.
Le manque d’activité physique et la sédentarité sont responsables d’une augmentation de la mortalité et de la morbidité chez plus d’un tiers de la population française.
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La prescription médicale d’activité sportive
Si vous souffrez d’asthme, de diabète, de maladies cardiovasculaires, d’arthrose ou d’autres maladies chroniques, votre médecin peut d’abord vous prescrire des exercices appropriés. La loi l’exige. Dans ce cas, elle doit préciser la durée, l’intensité et le type d’exercice recommandés.
Pour aider les médecins, l’Agence nationale de santé française a publié de nouvelles lignes directrices sur la prescription d’exercices : selon la dernière enquête disponible en 2018, seuls 30 % des médecins prescrivent des exercices à leurs patients. Pourtant, il a été démontré que l’exercice a un impact positif sur la santé.
L’importance du sport pour les risques de santé publique
L’activité physique réduit le risque de maladie cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de cancer. Elle réduit également le risque de prise de poids, d’hypertension artérielle, de douleurs dorsales et de symptômes de dépression.
L’exercice réduit également de moitié le risque d’évolution du pré-diabète vers le diabète. Elle peut également profiter aux personnes de tous âges, même si elles commencent à faire de l’exercice plus tard en raison d’une condition préexistante.
L’AEM nous rappelle que l’activité physique ne se limite pas aux sports. La marche, le vélo, les travaux ménagers et le jardinage sont également considérés comme une “activité physique modérée”. Tous les adultes devraient pratiquer une activité physique modérée pendant au moins 30 minutes à une heure, cinq fois par semaine.
Une activité physique modérée est définie comme un exercice qui vous laisse légèrement essoufflé mais vous permet de parler. Si vous transpirez ou avez du mal à parler pendant de longues périodes, 15 à 30 minutes d’activité cinq fois par semaine peuvent déjà avoir un impact significatif sur votre santé.
Le besoin de créer des habitudes sportives
Tout le monde s’accorde à dire que l’éducation physique à l’école est idéale.
Il existe des initiatives visant à promouvoir de telles politiques. Cependant, cela ne suffit pas…. Il existe de nombreuses raisons de promouvoir le sport et l’activité physique dans les écoles au niveau “politique”.
Le sport à l’école
Depuis la rentrée 2022, les écoles primaires doivent s’habituer à la nouvelle habitude de 30 minutes d’exercice quotidien. C’est le changement voulu par Emmanuel Macron, et il a été bien accueilli.
Aux trois heures d’éducation physique et sportive obligatoires par semaine, il faut ajouter 30 minutes d’activité physique quotidienne. La directive du ministère de l’éducation ne précise pas si cette obligation s’applique actuellement à toutes les écoles.
Faire du sport en classe permet de gagner du temps, car une demi-heure ne peut pas être intégrée aux activités extrascolaires, comme aller à la cantine le midi ou aller à la crèche l’après-midi.
Toutefois, il existe une distinction importante. Elle s’applique aux élèves qui bougent, et non à ceux qui font de l’exercice, ce qui est déjà un sujet d’éducation physique. L’objectif à long terme de l’exigence des 30 minutes est de créer des adolescents actifs, de familiariser les élèves avec une activité physique régulière dès leur plus jeune âge et de lutter contre la sédentarité.
L’utilisation intensive des écrans a tendance à entraîner un mode de vie sédentaire et ils sont donc moins susceptibles de faire du sport. Le sport, qui est déjà attrayant en première année, peut avoir un double effet : prévenir l’addiction aux écrans et le risque d’obésité.
Plusieurs études ont montré que les enfants et les adolescents ont plus de chances de devenir des adultes actifs s’ils incluent l’activité physique dans leur mode de vie. En mettant en place ces changements, le gouvernement devrait réussir à améliorer la santé globale des Français. Ces changements prennent du temps, et il faut aussi une implication personnelle.