Raison 1 : Le désaccord entre les trois opérateurs
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Après trois mois de négociations, le mariage entre Bouygues Telecom et Orange ne se fera finalement pas. A la fin de la semaine dernière, alors que l’accord était toujours en attente, Le Monde faisait écho aux exigences de Xavier Niel, qui commençaient à agacer fortement Stéphane Richard, PDG d’Orange.
Selon l’homme d’affaires, c’est le manque d’entente entre les trois opérateurs qui a ruiné toute chance de fusion, plus que les demandes de l’État : “Si nous avons trouvé un accord entre les quatre opérateurs, cette question aurait finalement trouvé sa solution,” expliquait-il.
Raison 2 : Les exigences de l’État
L’échec était initialement attribué au Ministre de l’Économie Emmanuel Macron, car les demandes de l’État auraient scellé le sort de cette opération.
Le ministre des Finances Michel Sapin a voulu défendre la position de l’État dans cet accord avorté : “L’État est là pour défendre ses propres intérêts. Il n’est pas là pour faciliter les gains de l’un ou l’autre dans une opération comme celle-ci et, par conséquent, l’État a défendu ses intérêts ici comme il l’a fait chez Renault et comme il le fera toujours,” soulignait-il sur le programme C politique.
“Nous ne sommes pas là pour accepter n’importe quelle évaluation…ce qui signifie que si une société commence à gagner plus d’argent qu’elle ne le mérite dans une fusion comme celle-ci, ,” ajoutait-il. Martin Bouygues évaluait sa filiale à 10 milliards d’euros, offre faite également par Patrick Drahi pour acheter BT un an auparavant, alors que l’État proposait 6 milliards d’euros.
Raison 3 : Situation viable dans un marché à quatre opérateurs
La société se défend parfaitement avec un marché composé de quatre opérateurs. Cette situation, bien qu’issue d’une longue période de conflit et de discussions menées par les différents acteurs, n’a pas empêché ces entreprises de continuer à exercer leurs activités.
À retenir :
- Les désaccords entre opérateurs, notamment Free et SFR, ont entravé la réussite de cette fusion.
- Certains pensent que les exigences de l’État ont scellé le sort de cette opération.
- Malgré les tensions provoquées par cette tentative de rapprochement, les opérateurs peuvent survivre sur ce marché à quatre.
Dans une autre actualité, le réalisateur Martin Scorsese a récemment répondu aux critiques concernant la longueur de son prochain film. Scorsese, toujours en phase de création, insiste sur le fait que l’équilibre entre le contenu et la longueur est crucial pour une œuvre cinématographique réussie.